Pour ma première sotie avec Symphonie, j'avais décidé de ne pas la seller tout de suite mais de commencer par la longer.
Donc, après mettre occupée d'elle, j'arrivais dans le rond de longe avec la belle, je me mis pile au milieu du rond. Puis je débutais par un bon pas, lent mais tonique. Elle commença à tirer un peu. Je savais que j'usais de la salive pour rien mais tant pis, je lui lançai quand même.
Non, non ! Ma belle on fait pas ça !
Après un cou de tête, elle accepta gentiment. Puis, je compris. La Hostein essayait de me tester ! Je fis 'non' de la tête et lui fit accélérer le pas. Elle avait une très bonne allure et était douée. Elle avait un long passé derrière elle, ça se sentait malgré sa petite vie ce qui m'étonnais assez. Après cinq tours dans un pas assez rapide, je lui demandais d'accélérer.
Aller, c'est super, on continue mais on va plus vite. Au trot !
M'écoutant attentivement, la jument partit dans un très bon trot qui me satisfis directement. J'étais assez fièvre d'elle car elle faisait ce que je lui demandais sans rechigner. Pendant que j'étais ailleurs, elle en profita pour faire son intéressante mais je sévis à la seconde près.
Oh !
Elle se remit au trot avec une très belle allure. Symphonie avait tendance à faire du petit trop mais je le remettais de suite au trot que je voulais. Avec plus d'un soupire, j'ai du recommencer au moins trois fois pour qu'elle comprenne qu'elle devait rester au trot. J'adorais son allure au trot, parfaite, régulée, cadencée, géniale. J'aurais aimé la monter à ce moment là pour voir l'effet que ça faisait de monter un cheval avec tant de facilité. Environ quatre tours plus tard, je l'arrêtais.
Stop ! On s'arrête.
La blanche s'arrêta net. J'étais très contente car elle m'écoutait vraiment bien. Puis, je lui indiquait de reprendre le trot. Cette fois-ci, elle ne se mettait pas au petit trot ce qui est très bien. Elle avait compris ! Je lui disait des mots gentils pour l'encourager comme "Oui, continue comme ça", "oui, c'est bien mon belle". J'étais vraiment très fière de lui. Après deux tours de trot je lui fis changer de pied et d'allures. Puis j'allais la voir en lui donnais un bonne une carotte accompagnée d'une tape amicale pour la récompenser. Elle aussi, était très fière d'elle et avait beaucoup d'humilité ! J'éclatais de rire devant le « spectacle » juste avant de la rentrer à l'écurie et la confiée au palefrenier de toute à l'heure.
[Pas super long non plus... 24 lignes.]