28/03
Après être sortie des écuries, j'arrêtai mon cheval sur le côté afin de faire les derniers réglages. Je descendis et réglai mes étriers pour avoir une longueur confortable puis ressanglai de quelques trous maintenant que Monsieur avait décider de bien dégonfler son ventre. Je souris en faisant ses réglages et flattai l'encolure du beau blanc par la suite. Je chaussai mon pied gauche dans l'étrier correspondant, pris mes rênes et me mis à sautiller en prenant appui sur mon étrier déjà chaussé. Je me hissai par dessus mon cheval à l'aide d'un peu d'élan puis me mise doucement assise en selle. Je chaussai mon deuxième étrier et Big Ben se mit en marche automatiquement comme s'il avait lut dans mes pensées. En fait c'était juste parce qu'il avait hâte de commencer la balade! Je souris puis adoptai une bonne position sans pour autant en faire trop. Je pris ensuite mes rênes de façon à garder la maitrise de ma monture sans les avoir trop tendues. Nous marchâmes tranquillement dans le domaine en observant les bâtiments d'une vue un peu plus élevée que d'habitude. Le bruit des sabots de Big Ben raisonnait sur la macadam. ils étaient en compagnie de chants d'oiseaux lorsque nous arrivions au début d'un sentier de balade. Le cheval commença la route de terre sans montrer un quelconque signe de peur ou d'ennui. Il avait les oreilles bien en avant, à l'écoute du moindre bruit et son encolure était bien soutenue. Son regard était souvent dévié vers la gauche du chemin. A croire qu'il se passait quelque chose que je ne pus apercevoir! Moi je regardais le petit sentier dans lequel nous étions et posai mon regard sur les champs qui bourgeonnaient. Le printemps était bientôt parmi nous et cela me réchauffait le cœur car l'hiver froid et long que nous venions d'avoir pesait beaucoup sur le moral! Je souris en ayant cette pensée et caressai l'encolure de ma monture.
- Dis moi Big Ben, sa te dit de trotter un peu ? L'étalon pivota ses oreilles dans ma direction, comme un peu surpris d'entendre ma voix. J'émis une pression à l'aide de mes mollets mais le Lipizzan n'était pas motivé pour trotter! J'émis une nouvelle pression sur ses flancs mais cette fois ci plus fort agrémenter d'un claquement de langue. On m'avais prévenu que le pépé était un cheval à booster mais à ce point là dis donc! Ce dernier ne répondit toujours pas à mes ordres et coucha même les oreilles contre sa nuque en fouettant l'air.
- Dis donc!Je lui mis un coup de talons qui le mit au trot sur le sentier. Monsieur souffla bruyamment avant de remettre en avant ses membres lui permettant l'ouïe. Je gardai les jambes au contact malgré que je trottai enlevé mais je tenais à lui faire garder le trot au moins durant les 100 mètres qui étaient devant nous. Durant la traversée du sentier, j'observai les alentours qui étaient tous plus magnifiques les uns que les autres. Mes cheveux flottaient très légèrement du fait de la vitesse exubérante de l'étalon! Je donnai un peu plus de jambes ce qui obligea le beau blanc à accélérer ses foulées. Après avoir parcouru une bonne distance je basculai le poids de mon corps vers l'arrière de ma selle ce qui fit repasser Big Ben au pas. Ce dernier ne se fit pas prier pour reprendre l'allure la plus lente. Je flattai tout de même son encolure. Nous quittèrent le sentier pour atterrir dans un petit village visiblement abandonné vu l'allure antique qu'il avait. Je pris mon téléphone portable, arrêtai ma monture et pris quelques photos à différent endroits. Je remis Big Ben au pas et zigzaguais entre les petites maisons en ruines avant de retourner sur le sentier afin de retourner à l'académie.
- Allez il est temps de rentrer mon grand!Sur le chemin du retour, je pris le même chemin mais je mis tout de suite le beau blanc au trot. Cette fois ci il mit plus d'entrain à la tâche et me donna un bon trot bien rythmé. Voilant sa bonne cadence, j'émis une nouvelle pression de jambe en avançant mes mains et en claquotant ma langue contre mon palet.
- Allez mon beau au galop! Ce dernier se mit au galop avec une vitesse folle. J'étais sur les fesses! Je levai mon postérieur de la selle afin de libérer le dos du beau blanc dont la crinière flottait au vent. En cet instant, tout était bien. Mes cheveux prenait le vent également et c'était.. magique. J'adore les promenades pour sa. Arrivée à quelques mètres du domaine de l'académie, je me remise en selle et ralentit la cadence de ma monture jusqu'à lui faire reprendre le trot. Nous allâmes jusqu'aux écuries où je stoppai mon cheval. Je flattai son encolure, déchaussai mes étriers, lâchai mes rênes et descendis sur la gauche. Je pris les rênes en main et entrai dans le bâtiment avec Big Ben derrière moi. Je flattai son encolure de nouveau jusqu'à arrivée devant son box.